lundi 26 février 2007

It is a tale told by an idiot. Full of Sound and Fury.

Témoin des amours interdites de Guenièvre et Lancelot.
Témoin des amours léthales de Nora, Olivia et Stevens.

Perceval est celui que tous croient fous. Il erre sans fin seul au milieu de foules. Se sent incompris par un univers malade et aveugle duquel seuls quelques énergumènes arrivent à discerner les contours de son visage. Faute d'yeux direz-vous. Ou encore parce que Perceval n'utilise qu'un langage et une peinture perceptible que pour la minorité. Cette minorité vue sale par la masse, mais cette minorité qui possède toute saveur, toute couleur et toute musique.

Se meut dans les myriades, Perceval est témoin des passions déchirées entre ceux qui n'ont pas le droit de s'aimer, ou plutôt qui ne savent pas comment. Il entend les larmes, écoute sans cesse, soigne même, sans que jamais il ait l'impression d'être vraiment touché.

En un éclair pourtant, il tente de se fondre dans la masse, d'agir comme la majorité. Seul un goût amer lui reste en bouche quand, en petite boule au fond d'un coin, il découvre que finalement lui-même ne se comprend toujours pas.

Mais Perceval écrit. Les mots sont pour lui tantôt les flèches d'un arc satyrique qui lui permettent de répandre son fiel en toute poésie, tantôt une lumière sortant du vide lui permettant d'exprimer son désarroi, sa joie, ses larmes, ses grands éclats.

Je vous invite à prendre le temps de réfléchir, ou simplement de passer cinq minutes à l'extérieur de votre vie, si c'est ce que vous recherchez, afin de vous glisser dans mon univers, un univers un peu fou, mais plein de son et de furie.

Percy


1 commentaire:

Jeune Homme a dit...

Je ne vous savais pas l'âme si poête Percival. Je vais devoir faire un effort d'écriture lorsque je laisserai mes commentaires !