dimanche 4 mars 2007

Un week-end VEUVES DE CHASSE

Au glorieux temps médiéval, quand les hommes chassaient la sorcière à main nue pendant que les châtelaines éventraient des chevreux vivants pour faire du ragoût (les petits pages gays eux épluchaient des ratons pour faire des casses de pwel), ces messieurs pouvaient partir pendant un éternel 72h afin de trouver un village dans lequel une lesbienne de 21 ans ne s'était pas encore entichée du dernier bûcheron célibataire. Ainsi donc, ces dames leurs épouses, laissées seules à la maison en compagnie des castrats mounes (pour éviter la fertilisation par un serviteur) devaient se faire du fun entre elles en vidant la cave à vin, en mangeant le restant de porc salé et en allant fourrer les prisonniers aux oubliettes. Redeviendus de nos jours, Jeune Homme et Coloc de JH ont surnommé ce genre de week-end de villégature loin des responsabilités un week-end VEUVES DE CHASSE. En effet, JH et Coloc sont souvent les châteleines qui me reçoivent alors que j'ai laissé mes quartiers à quelque vassaux. Ce sont les moments que mon coeur chérit le plus. En toute honnêteté, prendre un week-end pour faire 1h30 de char avec un CD des meilleurs tounes de Marie-Denise Pelletier, se faire une bouffe décadente avec du mauvais vin de dépanneur, aller veiller en camisole en plein février, revenir ben packté aux ptites aurores, simplement question de se sentir vivant, de sentir que le bonheur ne se trouve pas que dans l'accomplissement d'un crisse de diplôme universitaire, mais bien dans des choses plus simples, ça fait si du bien.

Je reviens d'un de ces week-ends VDC. J'étais parti au merveilleux Royaume de Soregue-Trassé (Sorel-Tracy, mais prononcé en vieille pute gitane) afin d'y retrouver un pote du secondaire, de même que des potes
à lui, qui sont depuis devenus mes amis. Je vous dresse le portrait de notre compagnie disparate:
  • Yaya, le chef cuisinier aux yeux de belettes fébrile qui se nourrit de mon humour
  • Ludo, le mec sourd-muet tellement adapté qu'il arrive quand même à me clancher à Guitar Heroes
  • Sylv, l'Îledorléanien rencontré à Strasbourg
  • Pierre, les muscles et le coeur du groupe
  • Alex, sorte de clown lyrique à la recherche de l'éthanol et de la palourde
  • Antonio, investigateur de la psychologie moune accompagné de Joanie sa dulcinée
  • Et moi, Percy, la grand' Reine qui cimente le tout
Donc, je suis arrivé samedi, et nous avons bu bière et vins (Alex et Sylv se faisaient un Canada), bouffé du steak, joué au PeloteStation et fait des blagues de sodomie jusqu'à ce que le vin gicle sur la table. Vous vous demandez sans doute aucun où j'en viens avec mes histoires. Et bien, c'est pas compliqué: ce ne furent que 48 petites heures, mais elles ont été les plus belles de ma vie depuis le dernier week-end VDC. On dirait que mon cerveau ne vit plus que pour ces courts moments de grâce où je n'ai plus à penser à rien, où mes patients sortent de ma tête, où je ne me demande même pas si je suis heureux, parce que je le suis. Sortir de son château poussiéreux permet de se remettre les idées en place lorsque vient le temps de rentrer.

À quand remo
nte votre dernier week-end Veuves de Chasse?PS: Aucune bernache n'a été molestée pour produire cette photo...

1 commentaire:

Jeune Homme a dit...

Week End VDC.. Tu viens de me faire penser... VDC ça fait pour Veuve De Chasse, mais aussi pour Va Donc Chier.
Mais c'est merveilleux !